« Mini-Redaktioun »: A la découverte du CGDIS
22 avril 2025Ce texte a été recherché et rédigé par les élèves de la classe C4.1 de Rachel Goulleven de l’école Nelly Stein de Schifflange.
Le journal pour enfants De Piwitsch est venu dans notre classe pour un projet spécial : la « mini-rédaction ». L’équipe du Piwitsch nous a expliqué comment faire des recherches pour un article et comment écrire le texte. En outre, on nous a aussi présenté le journal lui-même, qui est très connu dans toutes les écoles primaires du pays.
Pour que nous puissions préparer notre article, l’enseignante nous a divisés en groupes et a donné une tâche à chaque groupe.
Que signifie réellement CGDIS ?

Cette abréviation signifie « Corps grand-ducal incendie et secours ». Avant 2018, il y avait deux unités distinctes : les pompiers et la Protection civile – souvent appelée Protex. Mais au fil des années, cela n’avait plus de sens et le 1er juillet 2018, les deux unités ont été fusionnées pour former le « CGDIS ».
Nous avons d’abord rassemblé les questions que nous voulions poser à un employé du CGDIS. Après l’interview, nous avons réécouté attentivement les enregistrements audio et noté les réponses. Les photographes ont choisi les meilleures photos et un uniforme de pompier a été dessiné et étiqueté. Nous nous sommes beaucoup amusés, car c’était différent de l’enseignement quotidien.
Interview:
Pour cet article, nous avons réalisé une interview avec Victor De Oliveira Gomes. Il est le directeur du CIS de Schifflange. Un CIS est un « Centre d’incendie et de secours ».
Pourquoi travaillez-vous au CGDIS ?
Victor De Oliveira Gomes : En fait, je ne travaille pas pour le CGDIS, mais je suis pompier volontaire. Mon employeur me donne des heures de congé et je peux alors aider les pompiers sur une base volontaire. C’était mon rêve d’enfant de travailler chez les pompiers. Dans les années 90, il y a eu un incendie dans notre maison et j’ai été fascinée par la façon dont les pompiers ont aidé. A Schifflange, il n’y a que des pompiers volontaires. Dans d’autres communes, ce sont des pompiers professionnels qui sont stationnés.









Comment devient-on pompier ?
Victor : Tu peux déjà t’inscrire à la section jeunesse. On peut le faire à partir de huit ans et jusqu’à l’âge de 16 ans. Tu dois passer un test de fitness et participer à des exercices.
Quel est votre emploi du temps ?
Victor : Il n’y a pas vraiment d’emploi du temps. Chaque jour est différent pour un pompier volontaire. Tu as des « permanences », c’est-à-dire un service de garde, et tu peux être appelé par un « bip », c’est-à-dire un récepteur d’appel radio, pendant les heures où tu t’inscris sur le planning. On s’inscrit pour différentes heures, et si personne ne s’est inscrit, tout le monde est « bipé ». (Pendant que M. Oliveira nous donnait l’interview, son collègue dormait, car il a été appelé pour une intervention pendant la nuit). En revanche, les pompiers professionnels sont disponibles douze heures d’affilée.

Que se passe-t-il exactement après un appel d’urgence ?
Victor : l’appel arrive au centre du CGDIS sur la Cloche d’Or. Le centre pose des questions importantes à l’appelant, puis tu es « bipé » chez les pompiers. Tu as deux minutes pour t’habiller. Dans les dix minutes, tu dois être prêt à partir. La règle est d’arriver sur le lieu de l’accident en 15 minutes maximum. En moyenne, le chariot d’urgence sort huit à dix fois par jour, tandis que les pompiers sortent trois à quatre fois par semaine.
Tu peux lire ici des informations plus détaillées sur le CGDIS et le numéro 112.
D’où vient l’eau dont on a besoin pour éteindre le feu ?
Victor : L’eau vient de la bouche d’incendie. Les bouches d’incendie sont généralement rouges ou jaunes. Les nouvelles bouches d’incendie sont grises ou argentées et ont par exemple un embout rouge pour être bien visibles.