Trainingscamp für Mond-Roboter

13 décembre 2022
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A l’Université du Luxembourg, il y a un laboratoire qui ressemble à la lune – De Piwitsch a pu y jeter un coup d’œil.

Le journaliste de Piwitsch est déjà un peu mal à l’aise lorsqu’il pénètre dans le laboratoire lunaire. Des chercheurs y ont reconstitué un paysage lunaire. A-t-on l’impression d’être sur la lune ? Peut-on sauter à plusieurs mètres de hauteur ? Sur la Lune, tout est plus léger – et même six fois plus léger. Celui qui pèse 60 kilos sur Terre ne pèse que dix kilos sur la Lune. Peut-on seulement respirer dans le laboratoire ? Comme chacun sait, il n’y a pas d’oxygène sur la Lune. Miguel Olivares-Mendez ouvre la porte du laboratoire. Bien que l’intérieur ressemble à la Lune, l’atmosphère est la même que sur Terre. Quelle chance !

Miguel Olivares-Mendez est responsable du LunaLab à l’Université du Luxembourg. Photo : SCRIPT

Miguel est le chef du « LunaLab » de l’Université du Luxembourg. Il est responsable d’un groupe de chercheurs et de chercheuses. Ils programment les robots. Si les robots lunaires sont correctement programmés, ils peuvent trouver leur chemin sans aide.

Quand il s’agit de quelques secondes

Un robot lunaire pourrait-il ressembler à cela ?
Photo : SCRIPT

Mais pourquoi les chercheurs font-ils cela ? La Lune tourne autour de la Terre à une distance de 384.000 kilomètres. C’est une distance énorme, environ neuf fois la circonférence de la Terre. Les signaux radio ont besoin d’un certain temps pour parcourir ce trajet. Et c’est là que réside le problème. Si l’on devait commander un robot sur la Lune depuis la Terre, le signal radio prendrait un peu plus d’une seconde. Une autre seconde s’écoulerait avant que le robot ne réponde par radio : « OK, j’ai reçu ton signal et je vais maintenant y répondre ».

Deux secondes pour une commande, cela ne semble pas beaucoup. Mais imaginez que sur la lune, le robot s’approche dangereusement du bord d’un précipice. Le pilote du robot sur Terre s’en aperçoit à peine et crie : « Freine, freine ! ». Mais l’ordre arrive trop tard au robot et il tombe la tête la première dans une profonde crevasse lunaire. Une fin abrupte pour toute mission lunaire !

La situation est encore plus difficile lors d’une mission sur Mars. Le signal radio entre la Terre et Mars prend entre cinq et vingt minutes, selon la distance qui sépare actuellement Mars de la Terre. Impensable !

Des machines qui apprennent

C’est pourquoi il serait formidable que les robots puissent se déplacer et travailler de manière indépendante – on dit aussi « autonome ». C’est précisément l’objectif de Miguel et de son équipe. Dans le « LunaLab », ils testent si les robots peuvent effectuer les travaux que l’équipe a programmés. Le « cerveau » des robots est un ordinateur qui apprend en permanence. Pour le groupe de recherche, il est important d’observer le robot lorsqu’il résout des problèmes de manière autonome. Quel chemin choisit-il, par exemple, pour contourner une pierre ? Pour cela, les robots ont besoin de beaucoup d’informations. L’équipe de recherche observe comment le robot traite ces informations. L’équipe réfléchit ensuite à la manière dont le robot peut encore être amélioré. Pour ce faire, le LunaLab est équipé de 13 caméras. Chaque caméra prend 240 images par minute. Ainsi, rien n’échappe aux chercheurs.

Photo : SCRIPT

Les informations sont fournies aux robots par des capteurs qui mesurent, entre autres, la nature du sol. Le robot doit également savoir si le terrain est en montée ou en descente. Ses « yeux » sont en outre très importants. Des caméras regardent où il est préférable que le robot se déplace. Y a-t-il de l’ombre derrière la pierre ? « Non, c’est trop dangereux, je ne vois pas ce qui s’y trouve », comprend la machine, « je préfère aller là où il y a de la lumière ». C’est ainsi que les machines apprennent de plus en plus, afin de pouvoir se déplacer en toute sécurité dans un environnement inconnu.

20 tonnes de basalte en laboratoire

Mais pourquoi le laboratoire doit-il ressembler à la lune ? Miguel Olivares-Mendez explique que la meilleure façon de tester les robots est de faire en sorte que les pierres grises et la poussière sur lesquelles les machines se déplacent ressemblent à celles de la Lune. Les conditions d’éclairage doivent également être aussi proches que possible de celles de la Lune. Dans le laboratoire, la lumière du soleil provient d’une lampe géante et mobile. C’est le seul moyen de savoir si les capteurs vont fonctionner. Le sol du laboratoire n’est évidemment pas constitué de véritable poussière lunaire, le régolithe. Elle est bien trop rare et trop précieuse ! À la place, on utilise du basalte. C’est une pierre qui ressemble au régolithe. Miguel a besoin de 20 tonnes de pierres pour le « LunaLab ». Cela correspond à un grand chargement de camion.

Le rêve de Miguel et de son équipe est qu’un jour, des robots, dont certains ont été développés au Luxembourg, travaillent réellement sur la Lune et sur d’autres corps célestes. Mais avant cela, de nombreux problèmes doivent encore être résolus.

Regarde la vidéo ci-dessous pour découvrir comment les chercheurs travaillent dans le laboratoire lunaire.


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